Le prince George intègre une crèche Montessori
Début janvier, le futur roi d’Angleterre a fait ses premiers pas à l’école… Montessori. Coups de balai et apprentissage sensoriel sont au programme. Zoom sur cette éducation d’un autre style et peu connue du grand public.
Une rentrée royale
L’enfant le plus médiatisé au monde n’est pas scolarisé à Londres mais à 200 kilomètres de là. A Norfolk, Catherine Middleton et le Prince William ont choisi une crèche Montessori pour leur fils George. L’école tenue en majorité par des auxiliaires de puériculture compte 27 tout-petits et se situe à l’abri des regards. Le tarif se chiffre à 45 euros par jour pour chaque bambin. C’est peu cher pour le couple britannique et surtout bon pour leur image !
L’enfant royal passe le balai en classe
Méthode Montessori oblige, la future majesté peut canaliser son énergie en prenant des initiatives dans un environnement adapté à son âge. George apprend à se concentrer en balayant et en utilisant des petits seaux et instruments. Il se familiarise également avec l’alphabet en apprenant à écrire très tôt avec des lettres rugueuses.
Fondée il y a 108 ans par la doctoresse italienne Maria Montessori, la méthode Montessori s’appuie sur la manipulation sensorielle et place l’enfant au cœur de son apprentissage. Cette pédagogie va même plus loin en primaire avec l’absence de système de notation. Les écoles Montessori ne sont pas reconnues par l’Education Nationale en France.
Des années plus majestueuses que d’autres
Dans l’Hexagone, la philosophie Montessori reste marginale. Elle met pourtant l’accent sur les années plus importantes de l’éducation de l’enfant : entre 3 et 6 ans, d’après Laurent Porter (directeur de l’une des plus vieilles écoles montessoriennes de Paris).
George devrait devenir curieux, épanoui et sensible, que ce soit au niveau émotionnel ou intellectuel. Le petit garçon apprend ce qu’il veut au quotidien, en le faisant à son rythme. Il suit d’ailleurs les traces de son père. Dans son enfance, le prince William est lui aussi passé par une école Montessori.
Crédit photo © Kensington Palace