Gérer l’incontinence des jeunes enfants
L’énurésie ou incontinence urinaire touche davantage les garçons que les filles. Vécu comme un handicap chez les enfants qui arrivent à un âge où ils devraient être en mesure de contrôler la miction, ce phénomène se soigne.
Diverses causes sont à l’origine de l’énurésie
L’énurésie peut être héréditaire, ce qui permet de dédramatiser le problème chez l’enfant. Un trouble dans le fonctionnement de la vessie ou encore une immaturité du mécanisme d’éveil sont d’autres causes possibles à l’incontinence urinaire, notamment nocturne.
Enfin, les facteurs psychologiques ne sont pas à négliger. Un enfant déjà propre peut redevenir incontinent suite à un stress psychologique. Cela peut être une angoisse scolaire, le divorce des parents, etc. Dans tous les cas, l’énurésie a un impact sur la vie de l’enfant, notamment sa vie sociale.
Gérer une incontinence diurne
Caractérisée par des mictions involontaires, inconscientes et complètes, on parle d’énurésie quand l’enfant mouille son lit ou ses sous-vêtements pendant au moins trois mois consécutifs, à l’âge de cinq ans au moins.
Si l’énurésie nocturne est la plus fréquente, elle peut aussi être diurne. Cela peut alors grandement affecter la vie de l’enfant à l’école, en crèche ou encore pendant les sorties scolaires. Pour mieux faire face au phénomène et trouver les bons moyens de rassurer l’enfant et de l’aider, il est conseillé de demander conseil à une puéricultrice ou un pédiatre.
Quelques astuces peuvent déjà être déjà appliquées par les parents. Il faut notamment que l’enfant évite de voire avant un long déplacement, et doit vider sa vessie aux toilettes avant d’aller à l’école et s’il en sent le besoin. On peut également l’aider à devenir propre en le chargeant de se dévêtir seul et de mettre ses vêtements « mouillés » dans la machine à laver. Enfin, à la maison, il faut veiller à ce que l’enfant aille aux toilettes régulièrement.
Gérer une incontinence nocturne
Communément appelée « pipi au lit », l’incontinence nocturne est loin d’être un problème bénin. Une auxiliaire de puériculture ou autre professionnel de la petite enfance peut renseigner les parents sur ce qu’il faut faire. L’objectif est de rééduquer l’enfant pour qu’il contrôle mieux sa vessie.
Cela commence par des conseils avisés : éviter de boire et aller aux toilettes avant de se coucher, réveiller l’enfant la nuit pour qu’il aille aux toilettes, lui demander de changer ses draps le matin. Si le problème ne s’arrange toujours pas, on peut envisager les « alarmes stop pipi », un traitement médicamenteux ou une psychothérapie.