Dans la petite enfance, la persistance d’un comportement désobéissant s’explique par des facteurs génétiques, selon une étude canadienne auprès de plus de 1000 jeunes enfants. Pour y remédier, il faut s’adresser… aux parents.
Tous les employés du secteur petite enfance ont été confrontés à des petits particulièrement désobéissants, opposés aux règles de vie !
Le mépris des règles aurait une origine génétique, selon une étude de psychologues de l’Université de Montréal, parue dans la revue Behavior Genetics.
Plutôt que de s’installer dans une relation conflictuelle avec ces enfants, les puéricultrices gagneront à déployer des stratégies de distraction avec des jeux pour détendre l’atmosphère !
Antécédents familiaux
La génétique n’explique pas l’intensité de la désobéissance, mais sa régularité. A 90%, « certains enfants demeurent plus enclins que d’autres à afficher ce type de comportements », explique Amélie Petitclerc, qui a dirigé l’étude. Pour y remédier, les chercheurs suggèrent d’aider les parents qui présentent des antécédents de comportements perurbateurs persistants durant la petite enfance.
Les chercheurs ont examiné 597 paires de jumeaux, âgés de 20 à 64 mois. Avec l’aide des mamans et des auxiliaires de puériculture, ils ont mesuré régulièrement la fréquence de la désobéissance, l’absence de remords, l’effet d’une punition. La comparaison entre vrais et faux jumeaux a ensuite permis d’isoler les causes génétiques.