Les enfants ne doivent pas forcément finir leur assiette !
Les tout-petits détectent mieux leurs besoins s’ils se servent eux-mêmes… et s’ils mangent assez. Les parents et les personnels de la petite enfance ont surtout un rôle d’encadrement à jouer.
Prévenir les signaux de l’organisme
Il ne faut pas forcer les jeunes enfants à finir leur assiette, explique un article récent du journal américain de l’Académie de Nutrition et de Diététique qui évoque les pratiques des garderies. Les parents, les grands-parents et les personnels de formation petite enfance doivent même participer aux repas des 2-5 ans et les laisser se servir.
Devant l’obésité infantile actuelle, l’éducation alimentaire a une importance toute particulière. Les habitudes à la maison impactent fortement le corps et la santé des enfants. Partager un dîner en famille développe un poids normal pour l’ensemble du foyer.
Les repas de groupe sont bénéfiques
D’après l’étude en question, le personnel dédié (de formation ATSEM, petite enfance…) doit notamment laisser une marge d’autonomie aux tout-petits. Les enfants qui choisissent leurs aliments et la taille de leurs portions distinguent en effet leurs préférences alimentaires et la portée de leur appétit.
L’Académie de Nutrition et de Diététique conseille néanmoins aux professionnels de la petite enfance de donner l’exemple sur la bonne manière de manger. En devenant des modèles, les employés des garderies, crèches et écoles aident les bambins à reconnaître leurs sensations de satiété. Ces derniers doivent pouvoir se resservir si besoin.
Un enfant compense un manque de nourriture sur une période de 24h. Il est donc inutile de le forcer à manger !