Emmanuel Macron, l’ami des bêtes ?
Malgré le peu d’importance accordé à la condition des animaux durant la campagne et de façon général par toute la classe politique, nous nous sommes intéressés aux propositions du nouveau président français. Ainsi, Emmanuel macron est-il l’ami des bêtes ?
Quelques chiffres
L’ancien ministre de l’économie a évoqué le thème de l’élevage et notamment de l’élevage en batterie. Avec plus 700 producteurs répartis sur tout le territoire, la France est le premier producteur européen avec plus de 15 milliards d’œufs pondues chaque année. Pondus par 68% de poules élevées en cage sans accès au moindre espace en plein air. Emmanuel Macron souhaite donc interdire la vente d’œufs issus de batteries d’ici 2022.
Concernant l’industrialisation de la viande et sa consommation la France fait encore malheureusement figure de proue puisqu’elle abat chaque année 1477 tonnes de bovins. Dans des conditions parfois désastreuses et psychologiquement intenables non seulement pour les animaux mais aussi pour les « abatteurs » qui, avec l’agrandissement des structures peuvent abattre plus de 600 animaux par jour. Le nouveau président compte augmenter le nombre d’établissement sous vidéo surveillance afin d’améliorer « le bien-être animal ».
La France est le pays où l’on compte le plus d’animaux de compagnie par habitant en Europe. Cet intérêt croissant pour les chiens et chats notamment représente une manne financière énorme. Seulement les éleveurs français ne parviennent pas subvenir à cette demande ,les acheteurs se tournent alors vers des animaux moins chers en provenance de divers horizons, élevés dans des conditions extrêmement dégradantes. Ce n’est sans compter sur les trafics d’animaux internationaux alimenté par un braconnage massif destructeur. Pour pallier à ce problème le président souhaite accentuer les contrôles douaniers aux frontières.
Enfin l’expérimentation animale est l’un des sujets abordés par le représentant « d’En marche », qui espère dans un premier temps réduire le nombre d’animaux, puis changer de méthodes utilisées pour finalement aux termes de son quinquennat supprimer l’expérimentation sur les quelques 2,5 millions d’animaux tués pour « l’avancée » de la recherche « scientifique » en France chaque année. Un bon début pour nos petites bêtes !