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Le blog du Centre Européen de Formation
salon de coiffure
Publié le 11 janvier 2017, par Simon

Des salons de coiffure « touche à tout »

Il faut attendre l’aube du XIIIème siècle pour voir apparaître les premiers artisans coiffeurs au cœur des cours d’Europe. La profession n’est pas nouvelle et connait de nombreuses évolutions depuis les premiers barbiers coiffeurs jusqu’à nos salons de coiffure actuels.

Un commerce qui a le vent en poupe

Avec plus de 70 000 établissements de coiffure répartis sur le territoire français, on peut dire que les salons de coiffure font parti des commerces de proximité qui ont le vent en poupe. Mais la concurrence pour se démarquer et fidéliser la clientèle est rude vu la surabondance d’offres différentes. Il y en a pour toutes les bourses et pour tous les styles. Cette compétition peut mettre en difficultés certaines structures qui se voient encore obligées de diversifier leur activité.

Dans ce contexte, de nombreux salons décident d’offrir de nouveaux services à une clientèle volatile mais réceptive à la nouveauté.  Des prestations d’esthétique se créent. Onglerie, soin des mains et bien-être  sont de nouvelles formules qui séduisent la clientèle féminine. Et ce durant les temps d’attente qui peuvent facilement excéder deux heures lors d’une permanente par exemple. D’autres salons ouvrent une boutique au sein même de leur établissement. Sacs à mains, accessoires de mode et bijoux sont des produits susceptibles d’intéresser une cliente qui a le temps de choisir et réfléchir son acte d’achat.

En se qui concerne la cible masculine on remarque une recrudescence de la double activité coiffeur/barbier. Une solution presque vintage qui plait à une clientèle sensible au gain de temps de ces formules 2 en 1. De tels services sont autant de nouvelles expériences qui favorisent une augmentation des revenus des salons. Au-delà des opportunités financières ces évolutions sont un bon moyen de développer et de valoriser les compétences des employés polyvalents. L’activité de coiffeur a donc encore de beaux jours devant elle, reste à savoir si cette diversification nous permettra un jour de siroter une bière  tout en se faisant coiffer !