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Le blog du Centre Européen de Formation
nutrition
Publié le 08 janvier 2024, par Simon

Qu’est-ce que la nutrition ?

Saviez-vous que 80% de votre santé dépendent de ce que vous mettez dans votre assiette ? Au-delà de la simple notion de nourriture, la nutrition englobe un univers complexe de composants, de besoins et d’impact sur notre santé. Découvrez les bases de la nutrition, comprenez comment les aliments interagissent avec notre corps et explorez les différents types de nutritions et les fondamentaux qui guident un mode de vie sain.

Nutrition : définition 


La nutrition est l’étude des processus par lesquels les organismes assimilent et utilisent les nutriments contenus dans les aliments pour soutenir leur croissance, leur fonctionnement et leur maintien. C’est un domaine multidisciplinaire qui explore la manière dont les différents éléments nutritifs, comme les protéines, les glucides, les lipides, les vitamines et les minéraux, interagissent avec le corps humain. Au-delà de la simple ingestion d’aliments, la nutrition englobe la digestion, l’absorption, le stockage et l’élimination des nutriments, tout en tenant compte des besoins spécifiques de chaque individu.

Ainsi, les métiers du bien-être liés à la nutrition jouent un rôle fondamental dans le maintien d’une santé optimale et contribue de manière significative à la prévention de maladies et au bien-être général.

Les différents types de nutrition

La nutrition fondamentale

La nutrition fondamentale, aussi appelée nutrition de base ou nutrition essentielle, fait référence à l’ensemble des principes et des éléments nutritifs nécessaires au bon fonctionnement du corps humain. Il s’agit des nutriments essentiels que l’organisme doit obtenir à travers l’alimentation pour maintenir la santé, favoriser la croissance, assurer le bon fonctionnement des organes et des systèmes, et prévenir les maladies.

Les principaux nutriments nécessaires à une nutrition fondamentale sont classés en plusieurs catégories :

Les macronutriments :

  • Les glucides : ils sont chargés de fournir l’énergie.
  • Les lipides : essentiels pour la structure cellulaire et le stockage d’énergie.
  • Les protéines : ces nutriment constituent les éléments de base des tissus et participent à de nombreuses fonctions biologiques.

Les micronutriments :

  • Les vitamines : elles jouent un rôle crucial dans plusieurs processus métaboliques.
  • Les minéraux : essentiels à de nombreuses fonctions corporelles, comme la formation des os, la transmission nerveuse, etc.

L’eau :

Essentielle à la vie, elle participe à de nombreuses réactions chimiques, régule la température corporelle et assure le transport des nutriments.

Les fibres alimentaires :

Bien qu’elles ne fournissent pas d’énergie, les fibres sont importantes pour la santé digestive.

La nutrition préventive et la nutrition clinique

La nutrition préventive vise à prévenir le développement de maladies et à promouvoir la santé à long terme. Elle met l’accent sur l’adoption de modes de vie et de choix alimentaires sains pour réduire le risque de maladies chroniques comme les maladies cardiaques, le diabète, l’obésité et certains types de cancers. Les principaux éléments de la nutrition préventive incluent une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, associée à un mode de vie actif et à d’autres comportements sains. Elle repose sur la conviction que la nutrition peut jouer un rôle clé dans la promotion de la santé et la prévention des maladies à long terme.

La nutrition clinique se concentre sur l’utilisation de l’alimentation et des nutriments dans le contexte du traitement médical de maladies spécifiques. Elle intervient souvent en complément des interventions médicales traditionnelles. La nutrition clinique peut être utilisée pour traiter certaines conditions médicales, comme les troubles gastro-intestinaux, les allergies alimentaires, les maladies métaboliques, les troubles du poids, les maladies cardiovasculaires et bien d’autres. Elle peut impliquer des modifications spécifiques de l’alimentation, des suppléments nutritionnels ou d’autres interventions diététiques pour soutenir le traitement médical global.

La nutrition en santé publique

Pour contribuer au maintien de la santé de la population, les coachs en nutrition jouent un rôle crucial. Ils œuvrent dans le domaine de la santé publique et exercent une surveillance attentive et évaluent les besoins nutritionnels de l’ensemble de la population. De plus, ils participent activement à l’élaboration de politiques et de programmes visant à promouvoir une alimentation saine.

Quelles sont les règles de base de la nutrition ?

Limiter les aliments ultra-transformés

Cette recommandation, extrêmement simple, vise à restreindre la consommation d’aliments d’origine industrielle, qui sont souvent riches en sucres et en additifs inutiles, potentiellement toxiques. Lorsque vous cuisinez des aliments frais, vous avez un contrôle direct sur ce que vous consommez, ce qui n’est pas le cas avec les produits industriels. De plus, ces derniers subissent fréquemment des processus de pré-digestion, d’extrusion et une exposition excessive à la chaleur, les rendant souvent mous, ce qui peut éventuellement entraîner des problèmes de santé à long terme. Il est également important de noter que les aliments transformés peuvent renfermer des niveaux élevés de composés indésirables et toxiques.

Consommer plus de la moitié de sa nourriture, en poids, sous forme végétale

Cette recommandation suggère de privilégier une alimentation où plus de la moitié de la quantité totale consommée, en termes de poids, provient de végétaux sous différentes formes : crus, secs, fermentés ou cuits. Ce choix alimentaire s’harmonise parfaitement avec notre physiologie digestive et notre microbiote intestinal, constitué des « bonnes » bactéries qui résident en nous et contribuent à notre bien-être. En suivant cette règle, vous optimisez également votre apport en fibres. Les fibres, présentes dans les légumes, les fruits frais ou secs, les céréales et les légumes secs, exercent une influence bénéfique sur le taux de sucre sanguin et favorisent un transit intestinal sain.

 Choisir des aliments à densité calorique faible

La densité calorique représente le nombre de calories fournies par gramme d’aliment. Optez pour des aliments à faible densité calorique, ce qui signifie qu’ils offrent une grande quantité de matière pour un apport calorique modéré. Priorisez les soupes, les salades, les crudités, les fruits et les végétaux en général. Cela vous permettra de ressentir la satiété plus rapidement, ce qui est bénéfique tant pour le maintien d’une silhouette saine que pour la longévité. En effet, une alimentation frugale est associée à une espérance de vie en bonne santé accrue, un phénomène observé chez toutes les espèces animales et probablement chez l’homme également.

Choisir des aliments à densité nutritionnelle élevée

Un aliment est considéré comme dense nutritionnellement s’il renferme une quantité significative de vitamines et de minéraux par rapport à son apport calorique. En privilégiant ces aliments, plutôt que ceux apportant des « calories » vides, tels que les sodas, les barres chocolatées, les chips, les crackers et les aliments raffinés, vous fournissez à votre corps les micronutriments essentiels dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. Cela permet d’optimiser la qualité nutritionnelle de votre alimentation, favorisant ainsi le bien-être global de votre organisme.

Choisir des aliments antioxydants

Les antioxydants présents dans les aliments jouent un rôle essentiel en protégeant les cellules et les tissus contre l’action néfaste des radicaux libres, contribuant ainsi à atténuer les processus de vieillissement et à prévenir les maladies dégénératives. On trouve ces précieux composés dans une variété d’aliments tels que les fruits rouges, les noix et les noisettes.

Choisir des aliments à index glycémique bas

Les aliments présentant un faible indice glycémique (IG) entraînent une élévation plus modérée du taux de sucre sanguin. En comparaison avec ceux ayant un IG élevé, ces aliments jouent un rôle essentiel en contrant la prise de poids, en ralentissant le processus de vieillissement, et en contribuant à la prévention du diabète et de certains cancers. Il est donc recommandé de privilégier des aliments, voire des repas, affichant un IG bas ou modéré.

Equilibrer ses graisses alimentaires

Peut-être ignorez-vous que la qualité des graisses que nous consommons influence de manière significative plusieurs fonctions biologiques essentielles, telles que l’équilibre de l’humeur, la fluidité sanguine et le niveau d’inflammation dans l’organisme. Certaines graisses contribuent à limiter l’inflammation, à prévenir la formation de caillots sanguins et à favoriser une santé mentale positive. La clé réside dans l’équilibre entre les principales familles de graisses (saturées, monoinsaturées, polyinsaturées oméga-6, polyinsaturées oméga-3). Pour se rapprocher de cet équilibre, une option simple consiste à choisir une huile d’assaisonnement telle que l’huile de colza.

Veiller à l’équilibre acide-base

L’alimentation moderne, caractérisée par son abondance de céréales, de protéines animales et de sel, a tendance à être globalement acidifiante. Or, pour maintenir un bon équilibre, le corps nécessite une légère alcalinité. La réponse à cette acidose chronique induite par l’alimentation contemporaine est assurée par les fonctions rénales et respiratoires, bien que cette régulation devienne moins efficace avec le vieillissement. Cette acidité excessive peut directement impacter les os, les muscles et les reins. Il est donc avisé de limiter la consommation d’aliments acidifiants, particulièrement au fil du vieillissement. Une alternative pertinente consiste, par exemple, à substituer les aliments excessivement acidifiants par des options alcalinisantes, contribuant ainsi à prévenir l’ostéoporose et à maintenir une masse musculaire adéquate.

Réduire le sodium et privilégier le potassium

L’alimentation actuelle présente une surabondance de sel de table (chlorure de sodium) et une carence en sels de potassium, augmentant ainsi le risque d’hypertension, de rigidité artérielle et de maladies cardiovasculaires. Optez plutôt pour un régime alimentaire qui limite l’apport en sel et favorise une plus grande consommation de potassium.

Manger hypotoxique

L’alimentation peut être une source de composés potentiellement toxiques, comprenant des polluants tels que le bisphénol A, les phtalates et les pesticides, ainsi que des additifs comme les nitrites, les phosphates et les colorants. La présence de ces contaminants, indésirables dans notre alimentation, peut conduire à des troubles et à des maladies. De plus, même lors de la cuisson, il est possible de générer involontairement des substances toxiques à partir d’aliments initialement sains, particulièrement lorsqu’ils sont cuits à des températures élevées.

Comment se former à la nutrition ?

Avant de choisir une formation bien-être pour intégrer le domaine de la nutrition, il est essentiel de bien comprendre les distinctions entre les divers métiers du secteur. En effet, ces professions varient non seulement dans leur pratique, mais également dans la durée de la formation requise.

COACH EN NUTRITION

La profession de coach en nutrition, connu également sous le nom de conseiller en nutrition ou de coach alimentaire, connaît une croissance constante de sa popularité et de son importance. De plus en plus de personnes, conscientes de l’impact de la nutrition sur leur bien-être global et leurs objectifs de poids, sollicitent ces professionnels engagés pour bénéficier de conseils et d’un soutien personnalisé.

Le Centre Européen de Formation a élaboré avec ses équipes pédagogique une formation coach en nutrition qui répond aux exigences du bloc de compétences N°5 du BTS Diététique « Bases scientifiques de la diététique » (RNCP 35523BC05). Elle permet de vous préparer à passer l’épreuve EB1 « Aliments et nutrition » du Brevet de Technicien Supérieur. L’avantage ? Vous étudiez où vous voulez et quand vous voulez selon votre planning personnel et professionnel.

DIÉTÉTICIENNE / DIÉTÉTICIEN

Devenir diététicien c’est choisir un métier se situant à l’intersection de la santé et de la nutrition. En tant qu’expert en nutrition, votre mission principale consiste à guider vos patients vers une alimentation équilibrée, en tenant compte de leurs besoins spécifiques, de leur état de santé et de leurs préférences personnelles.

Pour devenir diététicien, un parcours d’études et de formations spécifique est nécessaire. Deux diplômes principaux ouvrent la voie à la profession de diététicien et sont généralement accessibles après l’obtention d’un baccalauréat, de préférence à orientation scientifique :

  • Le BTS Diététique : Une formation de niveau bac + 2, ce programme permet d’acquérir des connaissances approfondies en nutrition et en diététique.
  • Le BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) – Génie Biologique spécialisation Diététique : De niveau bac + 3, ce diplôme offre une spécialisation en diététique tout en assurant une formation solide en génie biologique.

NUTRITIONISTE

Devenir médecin nutritionniste est un cheminement exigeant, nécessitant un engagement profond et de nombreuses années d’études. Ce professionnel intervient auprès de ses patients pour traiter divers problèmes tels que :

  • Surpoids
  • Obésité
  • Diabète
  • Intolérance alimentaire
  • Troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, etc.)…


Devenir nutritionniste implique de suivre des études supérieures. À la différence du métier de diététicien, le titre de nutritionniste est généralement attribué à un médecin spécialisé dans le domaine de la nutrition.

Ainsi, pour devenir nutritionniste, le parcours académique débute par une formation médicale générale, aboutissant à l’obtention du diplôme de docteur en médecine. Ensuite, une spécialisation en nutrition est nécessaire, pouvant se concrétiser à travers :

  • Une formation complémentaire en nutrition.
  • Une spécialisation en endocrinologie ou en gastroentérologie, axée sur la nutrition.
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