Faut-il se mettre à la slow cosmétique ?
Tendance esthétique du moment, la slow cosmétique prend sa revanche sur les grandes marques de beauté. Cette nouvelle façon de vivre consiste à décrypter l’étiquette des composants, consommer plus intelligemment, fabriquer ses propres soins cosmétiques…
Qu’est ce que la slow food ?
Connaissez-vous la slow food ? Il s’agit d’une nourriture bonne, saine et juste, qui fait face à l’industrialisation du goût et au développement de la restauration rapide. La slow food est considérée comme une alimentation de qualité, qui a du goût, et qui renoue avec les traditions locales.
Dans le même ordre d’idée, la slow cosmétique désigne l’ensemble des produits de beauté et comportements responsables dont voici les principes :
- Répondre de manière adaptée aux besoins réels de la peau
- Privilégier les ingrédients naturels et limiter les transformations
- Ne pas créer de nouveaux besoins
- Prendre soin de l’être humain
La slow cosmétique respecte autant l’environnement que notre corps. Le concept a été inventé par Julien Kaibec, professeur d’aromathérapie en France et en Belgique. Ce passionné de cosmétiques naturelles dénonce d’ailleurs de temps à autre les marques qui abusent du green marketing en se faisant passer pour des écologistes.
Faites preuve de bon sens et d’éthique
La slow cosmétique demande une bonne connaissance de la peau et de son fonctionnement. Vous vous penchez ensuite sur la formulation des cosmétiques. Au dos des articles se trouvent une liste d’ingrédients utilisés, dont certains sont superflus ou nuisibles. On se rend rapidement compte que rien ne vaut les produits de beauté étiquetés bio. La slow cosmétique bannit tous les composants issus de la pétrochimie et tout ingrédient polluant. Une fois que le ménage est fait dans votre salle de bain, pensez également à limiter le nombre de cosmétiques utilisés et à leur rester le plus fidèle possible ! Ils n’en seront que plus efficaces…
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre esthéticienne.